Je vous livre ici quelques petits trucs pour améliorer sa technique quand on crochète un amigurimi & mes erreurs du début. Le web et youtube fourmillent de tuto mais certaines erreurs de débutants ne sont pas toujours abordées. Le côté mignon « kawaï » de l’amigurimi tient beaucoup dans la régularité des mailles et les petits défauts sont tout de suite visibles.
1 – La qualité du fil coton
Bien choisir le fil coton ! Un fil coton adapté pour le crochet ne doit pas s’effilocher au risque de constamment faire passer le crochet à l’intérieur des brins qui forment le fil. C’est désagréable et ça fait perdre du temps.
Je me fournis chez Phildar pour la qualité impeccable du phil coton et j’ai testé la marque Sunny qui est un tout petit peu moins cher. A chaque achat d’une marque inconnue : bien tester le fil en le prenant entre deux ongles et en le faisant tourner pour voir si les brins se défont.
L’autre intérêt du fil coton est qu’il n’est pas extensible. Du coup votre lapin amigurimi n’aura pas l’air tout ramolli.
2 – Crocheter avec une taille de crochet trop grande
Ça fait parti des conseils de débutant : un amigurimi se crochète avec une taille de crochet inférieure à ce qui est indiquée sur la laine. En effet, la maille doit être suffisamment serrée pour ne pas laisser échapper le rembourrage. Personnellement je crochète avec du 2.5 pour de la laine de 3 ou 3.5.
3 – Les fils qui s’emmêlent
Difficiles de jongler entre plusieurs couleurs sans organiser la situation géographique des pelotes. Je n’ai pas encore investi dans l’achat de dévidoirs de pelote alors j’utilise des petits sacs de shopping rigides en carton que je pose au sol : chacun contient une couleur.
L’autre intérêt du sac est que la laine reste confinée dans un endroit sans contact avec le sol.
4 – Le marqueur de tour
Le marqueur de tour permet de marquer le début du rang (ou tour) de mailles puisque contrairement au tricot, les mailles du « crochet en rond » s’enchainent dans des tours dont le début et la fin sont invisibles.
Au fil des tours, le marqueur en plastique communément vendu en mercerie fait des trous dans l’amigurimi, des minuscules trous certes, mais de mon point de vue maniaque, des trous très déplaisant ! Mes solutions :
- M’affranchir du marqueur en comptant les mailles. Pas très simple quand tante Suzanne la bavarde est dans les parages et pas très simple quand tu dois compter 10 000 mailles, faire 50 diminutions et 62 augmentations et changer 15 fois de couleur. Ok. Je m’affranchis donc du marqueur pour des tours de 30 mailles max ou pour des tours qui ne seront plus ni diminués ni augmentés
- Insérer le marqueur dans le brin extérieur seulement de la maille serrée, le brin qui sera à l’intérieur de l’amigurimi, et là, plus de trou !
5 – Les ronds qui ne sont pas ronds
Un amigurimi contient beaucoup de formes rondes. Un forme ronde c’est mathématique : augmenter le nombre de mailles de manières régulières, faire quelques tours sans augmentation, puis diminuer les mailles symétriquement aux augmentations (et ici… j’ai perdu des lecteurs…).
Quand on suit la plupart des tuto, ça donne comme sur la photo : l’augmentation est visible, on voit une petite ligne qui descend au niveau de l’oreille.
Toutes les explications pour faire des ronds parfaits sont très bien illustrées ici (plus pleins d’autres astuces) : blog ahookamigurumi
A bientôt!
Anne
Laissez-moi vos commentaires, vos questions, vos suggestions d’articles 🙂
Merci pour tous ces conseils. J’hésite toujours à me lancer dans les amigurimi, mais je suis très tentée 🙂 Je garde ces conseils précieusement !
Lancez-vous! C’est un univers créatif incroyable et kawaï! Il existe beaucoup de tuto sur youtube et beaucoup de modèles gratuits sur le web. Mon préféré est celui de happyberry crochet (mais c’est en anglais). Commencez par un ouvrage pas trop grand au risque de vous décourager, ni trop petit car le crochet en rond est un peu difficile sur les tout petits modèles. N’hésitez pas à me demander pour d’autres conseils.